Antifouling, pourquoi chercher une solution alternative ?

bateaumer antifouling wavebladeL’action d’antifouling est de plus en plus controversée ces dernières années. Même si les particuliers manquent encore d’information concrète sur le sujet, il faut savoir qu’appliquer une peinture antisalissure sur une coque de bateau n’est finalement pas une action anodine.

 

 

 

 

Pourquoi l’antifouling fait-il débat ?

Tout d’abord, petit rappel. La mise en place d’une peinture antifouling sert à empêcher les coquillages et autre organismes marins à se fixer sur la coque des bateaux. Il existe plusieurs types de peinture mais elles ont toutes un point commun : leur toxicité pour le milieu aquatique. L’ensemble des polluants qu’elles contiennent nuit à l’environnement , c’est pourquoi cette méthode est critiquée.

De plus, cette action est à renouveler tous les ans ou tous les deux ans en fonction de la région. Un bateau évoluant dans une mer chaude est encore plus touché par la présence d’organismes aquatiques se fixant aux coques. Un antifouling n’est jamais définitif.

Pour autant, il est important de débarrasser sa coque de tous les coquillages incrustés.

Les raisons principales qui obligent à nettoyer sa coque ?

- La sécurité : en effet, laisser s’accumuler les organismes divers alourdit le poids total d’une embarcation. Ils peuvent représenter en moins d’une année des centaines de kilos. A cause de l’accumulation, un navire peur très vite atteindre un poids total démesuré.

- La puissance : que ce soit pour un voilier ou pour un bateau à moteur, l’accumulation d’algues et autres visiteurs incrustés vont réduire le vitesse d’environ 10 à 20% en fonction de l’état de la coque et du type de bateau bien entendu.

- La consommation : concernant les motorisés, un mauvais entretien augmentera très fortement la consommation de carburant. Le pourcentage est estimé en moyenne entre 20 et 50%.

Pourquoi est-il urgent de changer les habitudes ?

A la vue de l’importance de l’utilisation des peintures chimiques à l’échelle mondiale, il était temps de faire quelque chose. Les lois sont là, de plus en plus sévères. Il est vrai que l’impact sur la vie marine n’est plus à démontrer. De sérieuses études apportent la preuve de la présence de certaines quantités de produits, spécifiques à ces peintures. On en retrouve trace malheureusement, dans les animaux marins comestibles (moules, poissons…). D’autres études sont cours pour étudier l’écotoxicologie de ces biocides dans le milieu marin.

Alors oui, il est vraiment temps d’adopter une solution alternative pour arrêter de polluer la mer, nous et nos enfants indirectement. La prise de conscience  est en cours, agissons et vite !

bateaumer waveblade pour coque bateau

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